Les travaux parlementaires

Journal des débats

Commission des affaires sociales

Le jeudi 4 mai 2006, 11 h 00
(non révisé)

 

En primeur sur Internet, October 211 :
Cliquer ici pour visionner la vidéo de l'échange des 4 et 10 mai

M. Charbonneau : Bien. Un autre sujet que j'avais déjà abordé avec le ministre en commission parlementaire, je lui ai réécrit une lettre le 13 mars dernier, là, c'est au sujet de l'accessibilité aux traitements hyperbares. Et à ce moment-là, en commission parlementaire, le ministre m'avait indiqué qu'il allait – c'était en décembre dernier – qu'il avait demandé à l'Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé, une réévaluation parce que, le ministre se rappelle, il y a eu une contestation. En fait, le Fonds de recherche en santé du Québec et les spécialistes qui sont des partisans de ces traitements-là, il y a eu un conflit et, bon, finalement le Fonds de recherche ne recommandait pas au gouvernement une reconnaissance de ces traitements-là pour qu'ils soient assumés. Mais les études qui avaient été faites et les protocoles de recherche qui ont été bien faits montraient un intérêt significatif. Puis, on l'a vu au dernier budget, pas celui dont on parle mais le budget de l'an dernier, il y avait même une disposition qui permettait d'avoir des crédits d'impôt. Alors, moi, j'avais dis à ce moment-là: Bien, écoutez, de deux choses, l'une, ou, le traitement, il n'est pas bon, pourquoi on accorde des crédits d'impôt ou bien, le traitement, il est bon, puis à ce moment-là peut-être qu'on devrait le considérer autrement que par crédits d'impôt. Et, bon, à ce moment-là le ministre avait dit: O.K. On va demander une réévaluation de toute la question. Et, moi, ce que je voulais savoir, c'est: Où est-ce qu'on en est rendus là?

Le Président (M. Paquin) : M. le ministre.

M. Couillard : D'abord, sur le plan général, ce n'est pas parce que quelque chose peut être couvert par des crédits d'impôt lorsque recommandé par un médecin que nécessairement c'est assurable, il y a plusieurs exemples qui existent comme ça. Deuxièmement, pour ce qui est de la thérapie hyperbare, là, je comprends que la question du député de Borduas est centrée sur la problématique de la paralysie cérébrale...

M. Charbonneau : Mais pas uniquement.

M. Couillard : Non, c'est parce qu'elle est couverte dans d'autres indications, c'est ça que je voulais mentionner, là. C'est qu'il ne faut pas créer l'impression à la population qui nous écoute que le traitement hyperbare n'est pas disponible ni couvert au Québec. Il est couvert pour de nombreuses indications: bon, les accidents de caissons, les accidents de plongées, et de plus en plus également une indication qui va en croissance, c'est le traitement des plaies chroniques, notamment chez les diabétiques, par exemple, qui ont les ulcères aux jambes, là, et où le traitement hyperbare peut avoir une utilité.

Alors, il existe des unités à Lévis, à l'Hôpital du Sacré-Coeur, d'ailleurs, qu'on va développer assez prochainement en termes d'unités, donc on couvre le traitement hyperbare pour plusieurs indications au Québec.

(Commentaire SMHSQ : Parlons-en donc de ces unités, justement ! Les hôpitaux québécois utilisent les mêmes marques de chambres hyperbares qu'on retrouve dans des cliniques privées en Amérique du Nord qui traitent toutes les indications soi-disant non reconnues par vos compères désinformateurs que sont le FRSQ, l'AETMIS et les ripoux du Collège des Médecins du Québec !

Le Dr Couillard connaît très bien l'existence des deux cliniques privées de la région de Montréal, puisque le propriétaire de la
Clinique Magali à Longueuil est un banquier très connu dont l'avocat est nul autre que Me Lucien Bouchard !!! Alors, ça suffit l'hypocrisie.)

Une indication qui fait difficulté en termes... le député de Borduas a dit conflit, mais, disons, discussion entre scientifiques, c'est la valeur du traitement pour les enfants atteints de paralysie cérébrale. On sait que – il y a fait allusion dans sa présentation – la première évaluation de notre agence de technologies n'a pas recommandé au gouvernement de le défrayer compte tenu de l'absence, selon les évaluateurs, de preuves scientifiques solides démontrant son utilité. Et on va tous s'entendre sur le fait que l'État ne devrait payer que les traitements reconnus.

(Commentaire SMHSQ : l'AETMIS est impliquée dans le camouflage des vraies conclusions de l'étude sur la paralysie cérébrale trafiquée par des médecins ripoux du FRSQ - Les Drs Jean-Paul Collet, Michel Bureau et Alain Beaudet... voir notre dossier ''Détails de la faude''.)

Cependant, d'autres individus, et il a fait relais de ces demandes-là, nous ont dit que l'évolution ne tenait pas... un, à leur avis, étaient discutables, et, deux, ne pouvaient ne pas tenir compte d'informations plus récentes qui auraient été publiées ou disponibles ailleurs dans le monde, raison pour laquelle on a demandé en décembre un nouvel avis à l'Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé via également le Fonds de recherche en santé du Québec (FRSQ), et cet avis devrait être disponible à l'automne prochain, qu'on nous indique. Donc, c'est à l'automne qu'on va avoir la conclusion de ces travaux-là.

(Commentaire SMHSQ : On se fout totalement de l'avis de l'AETMIS et du FRSQ, puisqu'ils sont impliqués jusqu'aux oreilles dans la fraude et le camouflage des vraies conclusions ! Il est donc plus qu'improbable que ces deux organisations aient changé leurs ''croyances'' et positions et qu'elles avouent maintenant leur implication dans cette fraude.)

Le Président (M. Paquin) : M. le député.

M. Charbonneau : À ce moment-là, est-ce que le ministre peut s'engager à ce que les travaux soient... les conclusions soient communiquées finalement à la fois à nous mais aussi aux médecins puis aux chercheurs, là, qui ont participé puis qui sont particulièrement intéressés, et évidemment aux familles, là, qui souhaitent que ce traitement-là puis qui, pour le moment... Ils sont convaincus parce que, tu sais, c'est des spécialistes qui leur disent que c'est valable, là, encore une fois. J'espère que les conclusions vont être connues, là.

M. Couillard : M. le Président, tous les rapports...

M. Charbonneau : Et partagées surtout, là.

M. Couillard : ...tous les rapports de l'AETMIS sont connus, publics, sont sur le site Internet de l'AETMIS, alors ils sont... Puis ils font même un communiqué. Alors, quand ils vont avoir leur rapport, ils vont faire un communiqué, ils vont rendre le rapport disponible sur Internet.

(Commentaire SMHSQ : Le torchon de 130 pages produit et publié par l'AETMIS déborde de faussetés et il est paru curieusement en juillet 2000... soit un mois seulement après le début de la campagne de propagande et de désinformation contre l'hyperbare orchestrée au Québec par des gens qui n'ont visiblement pas du tout à coeur la santé des enfants malades... ni celle de la population !
›› www.aetmis.gouv.qc.ca/fr/publications/scientifiques/autres/2000_03_fr.pdf
Il fut même traduit et publié en anglais en 2001 pour endormir les parents à l'étranger de même que la communauté scientifique internationale
›› www.aetmis.gouv.qc.ca/fr/publications/scientifiques/autres/2000_03_en.pdf
Aller à la page 41 pour lire les propos trompeurs du Dr Jean-Paul Collet - un des imposteurs du FRSQ - au sujet de l'étude sur la paralysie cérébrale... nous avons capté ses propos trompeurs avec une caméra cachée en mai 2003 lors d'un colloque sur la paralysie cérébrale. Cet individu n'a donc aucune espèce de crédibilité !)

Maintenant, quelque soit le rapport, là, il va encore y avoir des gens qui ne vont pas être d'accord, là; ça, ça fait partie du débat scientifique, pas seulement en médecine, mais en général. Mais on va s'entendre encore une fois sur le plan du principe: qu'on ne doit défrayer, par les fonds publics, que les traitements ou les interventions qui ont fait l'objet d'une évaluation rigoureuse démontrant leur utilité. Ça, je pense qu'on est sur le même pied là-dessus.

M. Charbonneau : On est d'accord mais, moi, ce que je souhaite, puis j'espère que le ministre pourrait s'assurer de ça, que finalement, dans ce genre de situation-là, quand l'agence va faire son évaluation, que les chercheurs québécois qui ont mené des recherches correctement, puis ces recherches-là ont même fait l'objet de publications internationales et qui ont été valorisées, entre autres, par une publication, là, le Lancet , là, qui est une publication reconnue mondialement, alors j'espère qu'on va les entendre puis qu'on va finalement leur donner la chance de présenter leur point de vue, leurs recherches, puis éventuellement d'identifier aussi comment... peut-être les éléments additionnels qui devraient être précisés, pour qu'on puisse parfaire finalement, si nécessaire, les recherches pour...

Parce que ce que je trouverais aberrant, c'est que toute cette évaluation se fasse, puis que les gens viennent nous voir après et nous disent: Écoutez, ils ne nous ont jamais contactés; on n'a jamais pu présenter notre point de vue, on n'a jamais pu présenter notre dossier. Ça, je n'aurais pas le goût de me faire dire ça, là, par du monde qui sont déjà venus nous rencontrer. C'est pour ça que je disais au ministre: s'il pouvait s'assurer que... je ne prête pas de mauvaise foi, là, à l'agence, là, mais je me dis: c'est notre responsabilité mutuelle en tant qu'élus, là, quand des citoyens viennent nous voir, de s'assurer que les choses se fassent correctement, puis prévenir plutôt que de guérir, là.

(Commentaire SMHSQ : nous dénonçons pour notre part la mauvaise foi de l'agence qui ne possède aucun spécialiste neutre ayant les compétences requises pour évaluer quoi que ce soit en rapport avec la thérapie hyperbare.)

M. Couillard : Bien, M. le Président, je dirais que c'est le sine qua non d'une évaluation rigoureuse, puis je suis persuadé que l'AETMIS va faire encore une fois un travail correct, comme ils font d'habitude.

(Commentaire SMHSQ : Si camoufler la vérité est une habitude de travail du FRSQ que vous qualifiez de correcte, on peut se demander d'une part pourquoi réellement vous êtes ministre de la Santé et, d'autre part, qui supervise le FRSQ...)

Encore une fois, mettons-nous dans l'esprit, puis je ne connais pas à l'avance bien sûr la conclusion de l'agence – et il faut souligner d'ailleurs le travail de cette agence-là, hein; ils font des évaluations très fortes qui nous aident beaucoup dans les prises de décisions – mais il y a déjà quelque chose que je peux prédire, dans un sujet qui est aussi chargé d'émotions, parce que, quand on a un enfant malade, là, et c'est compréhensible, ceux parmi nous qui en ont eu et ceux qui nous écoutent savent bien qu'on est dans un état de recherche de solutions telle, qu'on veut, et c'est humain, avoir accès à toutes les solutions, même si elles ne sont pas possibles ou même lointainement possibles. Alors, c'est un aspect de la prise de décision qui est difficile et je suis certain que lorsque mon prédécesseur, M. Rochon, sur la base de rapports de l'agence qui a précédé ...(?) a pris la décision de ne pas rembourser, ça a dû être douloureux pour lui, parce que les parents, ils souffrent avec cet enfant-là et voient là une solution qui est à leur portée.

(Commentaire SMHSQ : Le Dr Rochon était très bien informé des vraies conclusions de l'étude et il a menti, tout comme vous ! Et vos prétentions de comprendre la position des parents est grotesque. Que des semblants de compassion, alors que vous connaissez très bien la vérité qui dérange, docteur... ! Sommes-nous en droit de qualifier cela de haute trahison envers la population québécoise ?)

Mais on va prendre exactement la même attitude. Et je ne voudrais surtout pas qu'on donne l'impression que sur le plan politique on va – entre guillemets – se mêler d'un débat scientifique. Et pour les médicaments et pour les technologies il ne faut surtout pas le faire.

(Commentaire SMHSQ : Il n'y a pas de débat scientifique, mais bien une dictature qui impose sa version, alors rien de surprenant qu'il nous dise de ne pas nous en ''mêler''... )

M. Charbonneau : Je l'avais déjà indiqué au ministre, puis il le sait, puis j'étais content de voir qu'une agence indépendante de l'organisme qui avait été au dossier, c'est-à-dire le Fonds de recherche en santé, parce qu'il y avait eu une espèce d'imbroglio, là, puis il y avait eu une apparence d'irrégularité dont j'avais fait état... je peux toujours en reparler aujourd'hui, mais je ne pense que ce soit nécessaire, mais les choses n'ont pas été claires, claires dans cette affaire-là, alors moi, je n'ai pas de problème avec... c'est l'énoncé du ministre qui dit: Il faut qu'il y ait des preuves scientifiques. À condition que finalement le processus soit correctement mené puis qu'un moment donné on en n'arrive pas à produire des conclusions erronées. Quand finalement le Fonds de recherche en santé fait publier un communiqué pour dire le contraire de ce qu'une recherche québécoise dit puis pour finalement déformer les propos ou les écrits dans une publication internationale, il y a quelque chose, là, woup! Alors...

M. Couillard : Juste mentionner... d'abord, je ne suis pas sûr que le Fonds de la recherche en santé a eu cette attitude-là, là,

(Commentaire SMHSQ : Oh que oui, vous en êtes sûr ! Et vos propos trahissent votre connaissance des faits, que vous ne pouvez ignorer !)

et d'autre part, l'étiquette M.D. et l'étiquette d'études scientifiques publiées n'est pas une garantie automatique de qualité et de vérité, malgré ce que plusieurs personnes pensent. J'ai une étude scientifique qui montre que... et même d'impartialité, oserais-je dire.

(Commentaire SMHSQ : Tous les vrais spécialistes M.D. hyperbares qui reconnaissent les vertus de cette thérapie sont bien au fait du camouflage qui se déroule au Québec depuis juin 2000. Mal vous en pris de tourner en dérision la crédibilité et l'intégrité des vrais spécialistes hyperbares internationaux ! Vos propos seront traduits et mis en circulation dans les réseaux sur l'hyperbare. )

Alors, il faut s'assurer que les gens qui font ces évaluations-là, puis c'est devenu une spécialité, en passant, l'évaluation de la méthodologie d'une étude et de ce qui est contenu dedans, c'est en soi une discipline. Alors, il faut s'assurer que c'est fait rigoureusement, mais... C'est la même chose pour les médicaments, hein? Les gens qui ne sont pas satisfaits de la non inscription d'un médicament à la liste se présentent toujours aux médias avec cinq, six, sept études scientifiques publiées qui montrent selon eux que le médicament aurait dû être inscrit. Ce n'est pas parce qu'il y a une étude qui le montre que ça doit être inscrit, parce qu'il faut voir c'est quoi l'étude, comment elle a été faite, quels étaient les buts, quel était le soutien de l'étude en termes de support, là, je n'irai pas plus loin, il y a plusieurs caractéristiques avant de déterminer si une information, scientifiquement, est valable ou pas. Mais il y a des exemples a contrario qui montre que le processus permet d'accélérer l'inscription. Prenons l'Herceptin, le médicament pour le cancer du sein, Dieu sait qu'il est coûteux, hein, c'est des dizaines de millions de dollars, là, juste un médicament par année. Bien, on a eu une recommandation qui nous montre qu'effectivement le bénéfice est valable pour les patients, alors on va le financer.

(Commentaire SMHSQ : Honteux ! Mention de déshonneur au ministre et docteur Philippe Couillard... L'histoire est marquée par vos propos à tout jamais, rappelez-vous-en bien.)

Lien sur site AssNat

Débat en bas de page :
››› www.assnat.qc.ca/fra/37Legislature2/DEBATS/epreuve/cas/060504/1100.htm

et suite sur celle-ci :
››› www.assnat.qc.ca/fra/37Legislature2/DEBATS/epreuve/cas/060504/1130.htm

Lire l'intervention du 10 mai 2006 en cliquant ici.


Note de la SMHSQ :

Annonce du ''Projet de réévaluation des indications par l'AETMIS''...
http://www.aetmis.gouv.qc.ca/site/index.php?fr_evaluation_projets
6e sujet de la liste, cliquer sur Raouf Hassen-Khodja pour voir le dernier document publié de sa liste...
Ses conclusions n'ont sûrement pas changé depuis mai 2004 !!!
Voir sa référence à la pression (1.5 à 3.0 ATA...), donc 1.3 ATA serait un placebo... un traitement inerte et sans effet...
C'est faux !

Le Dr Couillard nous a servi les mêmes propos extrêmement trompeurs que le 1er décembre 2005...

Et les interventions des 15-16 novembre 2000 et du 3 mai 2001 montrent bien que c'est une affaire qui traîne depuis un bon moment...

Cet entêtement acharné du Collège des Médecins du Québec, du ministère de la Santé du Québec et du Canada, du FRSQ, de l'assurance maladie du Québec, et de l'AETMIS à ne pas reconnaître l'efficacité de la thérapie hyperbare pour les troubles neurologiques est totalement ridicule et dénué de tout fondement scientifique !

Il serait grand temps que le Québec se réveille... D'autant plus qu'un cours avec crédits pour Éducation Médicale Continue est maintenant offert par des Médecins de l'International Hyperbarics Association (www.ihausa.org)... Il fut organisé conjointement avec l'American College for Advancement in Medicine (www.acam.org) ! Le deuxième cours du genre a d'ailleurs été présenté les 3 et 4 mai 2006 :
www.hyperbare.ca/fr/cours_iha_mai06.html

et le sera à nouveau les 1er et 2 novembre 2005 :
Cours hyperbare présenté à Palm Springs, Californie

En primeur sur Internet, October 211 :
Cliquer ici pour visionner la vidéo de l'échange des 4 et 10 mai


Lettre du Dr Kenneth Stoller, président de la SMHSQ, publiée en 2001 dans la revue ''Hyperbaric Medicine Today'' qui expose les irrégularité rencontrées pendant et suite à l'étude pour les enfants atteints de paralysie cérébrale qui s'est déroulée au Québec en 1999-2000. Aucune enquête officielle n'a été menée depuis malgré les nombreuses preuves de fraude scientifique très grave.



Les vidéos montrent beaucoup plus de détails que les textes... comme par exemple qui souffle les réponses aux oreilles des politiciens qui ont eu la tâche ingrate de mentir à la population.


 

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