100% Oxygène ou Ions Négatifs ?

L'utilisation d'Oxygène pur à 100% rend la pratique de l'Hyperbarie Thérapeutique dangereuse à plusieurs égards, dont la toxicité et le danger de feu et d'explosion, mais rend également impossible l'intégration d'une autre technologie essentielle: l'utilisation des ions négatifs pour revitaliser l'air respiré ...

En effet, ''l'énergie'' ou la charge électrique de l'air respiré est bien plus importante que la quantité de molécules d'oxygène.

Le Dr. Jacques Henri Baixe a été l'un des seuls à avoir intégré l'Ionisation Négative à la Thérapie Hyperbare. Il utilisait cependant à l'époque une ancienne génération d'ionisateur dans sa chambre. Les plus grands développements des générateurs d'ions négatifs de même que les recherches et études qui en démontrent l'efficacité remarquable pour de nombreuses indications thérapeutiques sont survenus depuis 1960 ... alors que l'utilisation d'Oxygène pur s'est amorcée à la même époque dans le domaine de l'hyperbare.

Il fait référence à l'Ionisation de l'oxygène hyperbare dans son livre ''Principes et Pratique de Médecine Hyperbare''



Extraits pages 52 à 55:

2) L'ionisation de l'oxygène hyperbare.

L'électrophysiologie nous explique la sensibilité cellulaire à une action ionisante.

S'il peut être pratiqué la radiothérapie en oxygène hyperbare, la chambre hyperbare où est débitée l'oxygène peut être aussi ionisée par un magnétron.

Nous utilisons ainsi un procédé dont les applications thérapeutiques sont admises sous le nom d'ondes centimétriques par les électrothérapeutes qui en utilisent les effets physiques et biologiques.

C'est à la fois une mesure de sécurité dans la manipulation de l'oxygène hyperbare et une utilisation de l'effet vasodilatateur connu des ondes centimétriques. Cet effet vasodilatateur s'oppose à l'effet constricteur immédiat réactionnel de l'oxygène hyperbare dont nous avons parlé, et, mieux, permet ainsi une meilleure oxygénation tissulaire, par un meilleur brassage des liquides interstitiels.

Les effets cliniques contrôlés de l'action des magnétrons n'entrent pas dans le cadre de cet ouvrage.

L'oxygène est sensible à l'action d'un champ magnétique. Cette caractéristique est désignée sous le nom de paramagnétisme de l'oxygène.

L'oxygène ainsi ionisé est attiré vers les régions de champ magnétique intense. Ce paramagnétisme, bien établi en magnétochimie, est lié au phénomène coopératif entre molécules et atomes et est utilisé dans certains oxygénomètres. Mettant un milieu oxygéné en présence d'un champ magnétique, il y a déviation d'une aiguille aimantée proportionnelle au nombre d'atomes d'oxygène.

En clinique cette affinité magnétique de l'oxygène est démontrable : dans une cuve métallique ouverte à l'air, mais sans brassement d'air de l'intérieur à l'extérieur de la cuve, on constate qu'il y a appauvrissement de l'air en oxygène. Ce dernier se fixe sur les parois métalliques de la cuve, en un temps assez long, il faut le dire.

C'est ainsi que la diminution du taux d'oxygène dans l'atmosphère de cette cuve est à l'origine de l'anoxie de l'asphyxié qui a pénétré dans la cuve.

De leur côté, les biologistes de l'université de Columbia ont mis en évidence les échanges de particules électriques à travers les membranes cellulaires : cette ionisation intercellulaire est mesurable par des méthodes très fines. Les échanges sont jusqu'à cent fois plus faibles entre cellules cancéreuses qu'entre cellules saines. L'absence d'échanges électriques est donc une caractéristique de la cellule néoplasique : les biologistes de Columbia expliquent ainsi leur croissances anarchiques, et nous connaissons le caractère anaérobie de la cellule néoplasique. La radiothérapie provoque d'intenses mouvements ioniques intercellulaires et un dégagement d'oxygène.

Des thérapeutes ont ainsi tenté d'oxygéner les tumeurs malignes par la chimiothérapie, les peroxydases, cytochromes, et les injections d'oxygène.

L'oxygénation hyperbare ionisée parait alors une des méthodes les plus séduisantes pour réaliser une véritable infiltration cellulaire carcinostatique. Les résultats encourageants des radiothérapeutes londoniens sont à citer : leurs expériences semblent montrer que l'oxygène sous pression augmente la radiosensibilité des tissus cancéreux : une série d'essais cliniques ont permis de voir que le temps de survie était deux fois plus long chez les malades soumis à la radiothérapie en oxygène hyperbare que chez ceux qui avaient été irradiés à l'air à la pression atmosphérique.

Les phénomènes météoropathologiques en rapport avec la sur ionisation de l'atmosphère (syndrome des vents de l'antarctique), l'action indiscutable des aérosols soniques contribuent à démontrer que la charge électrostatique donnée aux molécules hygroscopiques en suspension dans l'atmosphère modifie la physiologie cellulaire.

Les caractéristiques de l'action cellulaire de l'ionisation atmosphérique sont en voie d'être précisées, malgré les contradictions relevées dans d'innombrables publications : nous n'en citerons que quelques auteurs dans la bibliographie.

La Commission d'études pratiques des Sous Marins a commencé l'étude de l'action des ions atmosphériques, à propos des troubles constatés dans certains locaux sur ionisés où travaillent les marins à bord des bâtiments de guerre. Nous avons suggéré cette étude qui a déjà porté sur l'épithélium pulmonaire animal. La sur ionisation positive massive ralentit la fonction ciliaire vibratile de la trachée. La sur ionisation négative l'accélère.

Ainsi, sans nous étendre dans un domaine passionnant et plein de promesses pour les physiologistes, nous resterons prudents sur les bases physio biologiques de l'ionisation de l'oxygène hyperbare : elles sont encore trop discutables, mais elles sont réelles, puisqu'elles ont déjà des applications thérapeutiques indiscutables.

Nous nous bornons, pour le moment à affirmer que l'ionisation de l'oxygène hyperbare, c'est à dire la charge électrostatique donnée aux molécules (gros ions et petits ions) en suspension dans l'atmosphère comprimée sur oxygénée de la chambre hyperbare est un élément favorisant la diffusion tissulaire de l'oxygène de nombreuses constatations le prouvent sans pouvoir en expliquer le mécanisme intime et surtout une mesure de sécurité.

Cette mesure de sécurité n'offre pas d'objet de discussion elle permet de diminuer les dangers d'explosion par inflammation de l'oxygène, en neutralisant, dans la chambre hyperbare, la formation des champs électrostatiques à l'origine des étincelles occasionnant les accidents.''



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